L'avortement sans risques mentaux?
Selon cet article dans Lapresse d'aujourd'hui, l'avortement ne cause pas de troubles mentaux.
Je sais que quand on est enceinte et que ce n'est pas prévu ni désiré, on est plus émotive, et on est plus facile à convaincre que l'avortement est la seule option. Je ne vois pas comment une femme qui ne veut pas vraiment se faire avorter mais qui n'a pas le temps de penser froidement et qui a de la pression de partout pour se faire avorter, ne puisse pas avoir plus de chances d'avoir de troubles psychologiques une fois que c'est fait et qu'elle ne peut pas revenir en arrière. C'est vraiment illogique.
C'est certain qu'il existe des femmes qui n'y pensent même pas, et pour qui le foetus ne signifie pas plus qu'une parasite, mais je crois bien que ces femmes-là sont plutôt rares. Elles sont peut-être plus vocales, mais plus rares.
Et bien sur, Lapresse ne deigne pas présenter l'avis contraire. L'APA considère que les autres études ne sont pas valides. Et puis? Peut-être que d'autres ne considèrent pas que les études de l'APA soient valides. Peut-être qu'on devrait dire aux femmes qui disent avoir fait une dépression après un avortement qu'elles sont folles. Que l'avortement n'a rien a foutre avec leur dépression.
(gros soupires...)
Les femmes qui se font avorter ne risquent pas plus de développer des troubles mentaux que la population en général, affirme l’American Psychological Association (APA).Alors,que dire de toutes les femmes qui professent ressentir la coupabilité toute leur vie face à un avortement? Quand on fait une fausse-couche, on ne ressent aucune coupabilité. On est triste, c'est sur, mais ce n'est pas de notre faute.
Selon l’APA, les symptômes comme la tristesse, la dépression et l’anxiété sont parfois signalés après un avortement. Toutefois, aucune recherche ne prouve que l’avortement crée automatiquement ces troubles ou que les femmes qui se font avorter sont plus à risque de vivre ces effets psychologiques. « Les femmes qui vivent un avortement ne risquent pas plus d’avoir de troubles psychologiques que les femmes qui font une fausse couche durant leur premier trimestre », dit le rapport.Comment peuvent-il nous assurer qu'une femme ne risque pas plus de développer des troubles mentaux qu'une femme qui fait une fausse-couche? Est-ce qu'ils ont vraiment étudier et comparer les deux cas? C'est insensé. J'ai déjà fait une fausse-couche. J'ai été triste. Un peu. Mais, à part de me demander qui il (ou elle) aurait été si tout s'était bien passé, je n'y ai plus pensé beaucoup. Par contre, choisir de mettre fin à la vie d'un bébé en parfait santé, sachant exactement ce que je fais, je ne sais pas comment je pourrais vivre avec moi-même après.
Je sais que quand on est enceinte et que ce n'est pas prévu ni désiré, on est plus émotive, et on est plus facile à convaincre que l'avortement est la seule option. Je ne vois pas comment une femme qui ne veut pas vraiment se faire avorter mais qui n'a pas le temps de penser froidement et qui a de la pression de partout pour se faire avorter, ne puisse pas avoir plus de chances d'avoir de troubles psychologiques une fois que c'est fait et qu'elle ne peut pas revenir en arrière. C'est vraiment illogique.
C'est certain qu'il existe des femmes qui n'y pensent même pas, et pour qui le foetus ne signifie pas plus qu'une parasite, mais je crois bien que ces femmes-là sont plutôt rares. Elles sont peut-être plus vocales, mais plus rares.
Et bien sur, Lapresse ne deigne pas présenter l'avis contraire. L'APA considère que les autres études ne sont pas valides. Et puis? Peut-être que d'autres ne considèrent pas que les études de l'APA soient valides. Peut-être qu'on devrait dire aux femmes qui disent avoir fait une dépression après un avortement qu'elles sont folles. Que l'avortement n'a rien a foutre avec leur dépression.
(gros soupires...)
Happy blogoversary!
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